samedi 20 octobre 2012

Sunreef 114 CHE, un superyacht se jette à l'eau

Ce jour de 2010 constitue un grand moment pour les amoureux de la navigation de plaisance. Sunreef Yachts, qui déploie ses talents depuis dix ans pour enchanter ces derniers, met en eau son nouvel ouvrage porteur de l’appellation 114 CHE. Dès que cette société basée en terre polonaise a annoncé ce projet, mes yeux ne se sont plus détournés du chantier où tout un personnel s’activait pour bâtir le plus grand catamaran qu’elle ait conçu.

Aujourd’hui, ce superyacht grée en sloop, long de 34 mètres et large de 12,80 mètres fait l’objet d’une inauguration en présence d’inconditionnels de la marque dont je fais partie. Au terme d’une interminable attente, je peux l’observer sur les eaux du port de Gdansk tout en m’extasiant devant ses formes aérodynamiques. Silhouette élancée, coques fines et pointues, superstructure basse et allongée, quilles longues et profondes, voile de 390 m². Cela laisse rêveur quant à ses possibilités de manœuvres d’autant que mon regard s’attarde sur son cockpit et sur son flybridge. En effet, leur vaste espace dinatoire et les éléments de navigation employés – les meilleurs qui soient – forcent l’admiration. Alors, transporté par mon imagination, je me vois propulsé sur les mers à la vitesse de 20 nœuds ou encore m’adonner à des bains de soleil dans une quiétude sans nom.

Et comme un bonheur n’arrive jamais seul, j’embarque à bord pour une visite qui me fera tourner la tête. Car poser le pied sur le 114 CHE équivaut à poser le pied sur la lune. Sur le pont principal, je pénètre dans un salon lumineux pourvu de fenêtres panoramiques avec vue sur la mer. Capable d’accueillir huit personnes, celui-ci dispose d’une table à manger, d’un sofa en U, d’une aire de détente et d’un téléviseur LED Samsung de 50 pouces en Full HD 1080. Après avoir parcouru la cuisine professionnelle toute équipée et le poste de navigation intérieur qui complètent ce niveau de 60 m², j’explore les coques tribord et bâbord pour faire trois découvertes: les cabines destinées aux invités, un espace voué au logement de cinq à six membres d’équipage puis, clou du spectacle, la suite propriétaire marquée par la présence d’un téléviseur LED 37 pouces. Avec un bonus pour cet habitacle où rien ne manque au confort de ses occupants : un design qui fait étalage de sa modernité, de son excentricité, de son harmonie et de son équilibre. J’en veux pour preuves ces planchers réalisés en teck, ces ameublements en bambou mât, cette tapisserie grise ainsi que ces tables et décorations turquoises surmontées de surfaces vernies.

Cette œuvre qui érige la création nautique en une forme d’art méritait bien cette réception dont la qualité des champagnes et des dégustations va de pair avec le faste cher à Sunreef Yachts. Mais la vedette de la soirée demeure ce 114 CHE, lequel se retrouve au cœur de toutes les conversations. Un retraité se réjouit de pouvoir traverser grâce à lui la Méditerranée avec ses enfants et ses petits-enfants. Un autre homme envisage d’effectuer le tour du monde en compagnie de ses amis qui ne jurent que par la navigation. Des jeunes mariés s’émerveillent devant ce palace sur mer, théâtre de leur voyage de noces à venir. Ainsi, tandis que le port de Gdansk vit dans l’effervescence, le temps s’écoule jusqu’à ce que nos montres affichent une heure tardive. Pourtant, aucun ne regagne son domicile, occupé à contempler et à louer ce yacht au pouvoir magnétique. Agglutinés autour de lui, nous voilà tous prêts à fendre les flots séance tenante et à troquer notre sédentarisme terrestre contre le nomadisme maritime.
Site web Sunreef Yachts, crédits photos : Sunreef Yachts
Le 26 octobre 2011 par David Claret





























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