Dans
un site industriel de Maranello situé au nord de l’Italie, un bâtiment
explose. Les aigrefins tentent de dissimuler le fruit du délit à
l’arrivée de l’homme masqué. Installé au volant d’une 458 Spider noire,
le justicier singulier vêtu d'un smoking arrive de nulle part, personne
ne peut guère lui échapper. Attrapés et attachés, les bandits ne peuvent
qu'attendre l'arrivée des carabiniers.
Le héros brun porte
quelques égratignures sur son visage après un combat acharné. Son charme
s'en trouve amplifié. Les alarmes hurlent à tout va. Les enquêteurs
seront bientôt sur le terrain. Le gentleman masqué court, saute de toit
en toit, jusqu'à atteindre son deux places, dissimulé entre deux
building de verre. Deux yeux brillent d’une lumière blanche. Elle est
là, c’est elle, sa sportive, sa précieuse coéquipière. Il monte, souffle
et appuie sur "Engine Start ».
En reprenant les commandes de
sa Ferrari huit cylindres aux lignes musclées, sa mission s'achève. Sur
la route, l'élégance réunie dans l’homme et sa monture roule à vive
allure. Bien qu’il puisse atteindre les 320 km/h en quelques secondes,
l’homme reste raisonnable et écoute sa mélodie préférée, le son de son
bolide. Pour jouir de la douceur estivale, il ouvre le toit en
aluminium. Quatorze secondes plus tard, il profite d’une toile peinte de
milliers d’étoiles éblouissantes. Les routes sinueuses n’ont plus de
secrets pour lui, il serpente et prend du plaisir.
Puis, il
s’arrête en bordure d’une falaise. Il enlève son masque, le pose sur la
coque de sa voiture. Les mots de Bradley, son majordome résonnent dans
sa tête : "Monsieur, vous possédez un bolide sublime, soyez prudent !".
Il sourit, remet son masque et tourne la tête pour regarder le cheval
cambré apposé sur l’arrière de sa voiture. Puis, il saute du haut de son
point d’arrêt. Il doit rendre justice à cette femme qui vient d’hurler.
vendredi 19 octobre 2012
Ferrari 458 Spider, sur la route de l'élégance
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