Mon
crâne plaqué contre l’appui-tête. Mes deux mains recouvertes de gants
de course. Ses mêmes mains empoignant le volant avec une force qui
témoigne de ma concentration et de ma détermination. Me voici dans un
véhicule digne de « Bullitt » ou d’ « American Graffiti », le pied
au-dessus de l’accélérateur, prêt à faire rugir le moteur pour devancer
mes adversaires. Dans deux minutes, nos bolides s’élanceront le long
d’un canal à sec qui fera office de circuit. Deux minutes au cours
desquelles je regarde ma montre pour décompter les ultimes secondes
avant le signal de départ. Deux minutes durant lesquelles cette Turbine
créée par Perrelet accapare mon attention jusqu’à m’électriser.
Avant une course, jamais une montre n’avait exercé un tel magnétisme sur moi. Sa roue à douze pales qui occupe la surface du cadran et qui tourne en liberté au gré des mouvements du poignet me stimule. A observer cette rotation ininterrompue, mon corps se voit gagné par un désir de vitesse au point de vouloir s’activer sans plus attendre. Dès lors, ma tension s’accentue, mon front émet des gouttes de sueur, mon rythme cardiaque s’intensifie. Sous l’effet de cette montée d’adrénaline, il suffit d’un rien pour que j’enclenche la mécanique. Toutefois, je me dois de patienter encore une minute. Aussi je continue de suivre le décompte, obsédé par la progression des aiguilles sous le verre saphir antireflet. Or plus je maintiens mes yeux rivés sur cette Turbine, plus mon empressement devient incontrôlable tant Perrelet, au sommet de son art, a conçu une œuvre horlogère qui respire la fougue. Sous un crépuscule de juillet qui illumine notre replongée dans la fureur automobile des sixties, j’admire le sous cadran doré, l’anneau d’or massif ainsi que les dorures sur les chiffres, sur les aiguilles et sur l’index. Contrastant avec le noir ambiant, ces tons rayonnants s’apparentent à des flammes qui embrasent mes membres.
Heureusement, cette montre à double rotor affiche l’heure du départ. J’appuie donc sur la pédale, libérant l’ardeur accumulée durant ces cent vingt dernières secondes. Une fois sur la piste, je fixe le canal devant moi tout en lorgnant sur cette Perrelet Turbine pour y puiser mon énergie. Sa rutilance et l’agitation de sa roue déclenchent chacune de mes accélérations lorsqu’un de mes concurrents me rejoint. Davantage que les qualités techniques de ma voiture, c’est cette montre qui me rend inaccessible. Rien ne peut me ralentir tandis que mes adversaires se découragent, eux qui n’ont pas la chance d’en posséder l’un des 888 exemplaires. Enfin, au terme d’une performance flamboyante - à l’image de ce modèle -, je franchis la ligne d’arrivée en vainqueur et prends la décision de ne jamais me séparer de cette perle de l’horlogerie.
Avant une course, jamais une montre n’avait exercé un tel magnétisme sur moi. Sa roue à douze pales qui occupe la surface du cadran et qui tourne en liberté au gré des mouvements du poignet me stimule. A observer cette rotation ininterrompue, mon corps se voit gagné par un désir de vitesse au point de vouloir s’activer sans plus attendre. Dès lors, ma tension s’accentue, mon front émet des gouttes de sueur, mon rythme cardiaque s’intensifie. Sous l’effet de cette montée d’adrénaline, il suffit d’un rien pour que j’enclenche la mécanique. Toutefois, je me dois de patienter encore une minute. Aussi je continue de suivre le décompte, obsédé par la progression des aiguilles sous le verre saphir antireflet. Or plus je maintiens mes yeux rivés sur cette Turbine, plus mon empressement devient incontrôlable tant Perrelet, au sommet de son art, a conçu une œuvre horlogère qui respire la fougue. Sous un crépuscule de juillet qui illumine notre replongée dans la fureur automobile des sixties, j’admire le sous cadran doré, l’anneau d’or massif ainsi que les dorures sur les chiffres, sur les aiguilles et sur l’index. Contrastant avec le noir ambiant, ces tons rayonnants s’apparentent à des flammes qui embrasent mes membres.
Heureusement, cette montre à double rotor affiche l’heure du départ. J’appuie donc sur la pédale, libérant l’ardeur accumulée durant ces cent vingt dernières secondes. Une fois sur la piste, je fixe le canal devant moi tout en lorgnant sur cette Perrelet Turbine pour y puiser mon énergie. Sa rutilance et l’agitation de sa roue déclenchent chacune de mes accélérations lorsqu’un de mes concurrents me rejoint. Davantage que les qualités techniques de ma voiture, c’est cette montre qui me rend inaccessible. Rien ne peut me ralentir tandis que mes adversaires se découragent, eux qui n’ont pas la chance d’en posséder l’un des 888 exemplaires. Enfin, au terme d’une performance flamboyante - à l’image de ce modèle -, je franchis la ligne d’arrivée en vainqueur et prends la décision de ne jamais me séparer de cette perle de l’horlogerie.
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