vendredi 19 octobre 2012

Porsche Cayman S Black Edition

Enfin mon avion quitte la piste de décollage. Paris désormais derrière lui, il peut se concentrer sur la destination qu’il atteindra dans une heure et demie : Stuttgart. Assis sur mon siège, je ne fais que fixer ma montre pour voir défiler les minutes avec une lenteur qui n’a d’égale que mon impatience. Car le temps presse. Au terme de ce trajet aérien, j’espère acquérir l’un des rares exemplaires d’un coupé pour lequel j’ai réuni la somme de 67 807 euros.

De couleur noire, armé d’un luxe sans limite et produit en 500 unités, il arbore le logo de Porsche à l’avant et l’inscription Cayman S à l’arrière. Je me souviens de l’impact qu’eut sur moi la première vision de ce Cayman S Black Edition et de l’enthousiasme qui me gagna lorsque je pris connaissance de ses caractéristiques. Plus performant et plus rapide que le simple Cayman S, le Cayman S Black Edition possède un moteur 3,4 litres, 6 cylindres à plat, une puissance accrue de 10 chevaux ainsi qu’une boîte de vitesse manuelle - ou une boîte PDK en option - qui améliore l’accélération de 0 à 100 km/h.

Outre ses mérites mécaniques, ce chef-d’œuvre m’impressionna par son équipement de haut standing. Les feux bi-xénon dotés d’une mobilité pour les virages, les feux de jour à LED et les miroirs intérieurs et extérieurs anti-éblouissement avec capteurs de pluie intégrés exercèrent sur moi un fort pouvoir de séduction. Mais mon ravissement prit une ampleur démesurée dès que je fus informé de la présence du Sound Package Plus, lequel inclue module de navigation, interface audio universelle et pré-équipement de téléphone mobile. Quant à l’habitacle, je passerais ma vie à l’admirer et à profiter de son confort. Quel régal ce fut de découvrir ce volant au design sportif ! Et que dire de la garniture noire des cadrans du combiné d’instruments ? De celles tout aussi noires du tableau de bord et du levier de vitesses ? Ou encore de ces sièges noirs partiellement recouverts de cuir et munis d’appuie-têtes marqués de l’écusson du constructeur allemand? Je me délecterai de ce noir omniprésent et rutilant qui justifie l’appellation de ce Black Edition, mention qui au demeurant se lit sur les seuils de porte en acier inoxydable.

Qui peut résister à un tel niveau de perfection et de somptuosité ? Enfiévré de la tête aux pieds, je me tiens prêt à bondir de mon siège une fois le train d’atterrissage entré en contact avec le sol. Il ne me restera plus qu’un léger effort à fournir pour rejoindre cette pièce qui suscite en moi tant de passion. En ce qui concerne l’avion, malgré le bon et loyal service qu’il vient de me rendre, je ne le solliciterai pas de sitôt. Je disposerai dorénavant d’un moyen de transport qui me procurera l’envie de parcourir la planète entière à son bord.







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