J’ai
longuement marché à travers de nombreux sapins et d’autres grands
arbres. Perdu au milieu de nulle part, j’ai découvert un puits d’où
s’échappait une lumière. Attiré par la mystérieuse lueur, je me suis
approché. J’ai penché la tête et la phrase « Faire un vœu » m’est
apparue. J’ai basculé jusqu’à choir dans un endroit semblable à celui
que je venais de quitter. Une forêt et les mêmes grands arbres, la
différence se trouvaient dans le sentier bordé par de somptueux
chandeliers de cristal.
Les pampilles vibraient sous l’effet d’un léger vent. Bouleversantes, les lumières s’allumèrent une à une. Les lustres clairs accrochés aux imposantes branches des arbres se changèrent en luminaires faits de cristal sombre Midnight. Une histoire extraordinaire commença à naître dans mon esprit lorsque je reconnus la signature Baccarat. Un nouveau monde enchanté s’ouvrit à moi. La brillance du cristal clair me rappelait les astres que je regardais autrefois et que nous appelions Comète. "Ce mot pourrait bien être le nom de ce lustre ! ", ma réflexion allait un peu loin mais elle s’interrompit lorsque je découvris un portail gigantesque. Egalement en cristal, il s’ouvrit lorsque mes pieds appuyèrent sur deux pavés. Une inscription était gravée sur ceux-ci mais la nuit sombre et le feuillage m’empêchèrent de lire le mot. Seul un "B" était lisible.
Je suis entré bien que l’obscurité ne me laisse entrevoir que de simples vitraux éclairés. Un long pont en pierre devait être franchi pour y arriver. J’ai alors saisi des tubes en cristal. Les diodes éclairèrent mon passage jusqu’au moment où je fus stoppé. Un cerf arriva jusqu’à moi. Une lettre accrochée à ses bois. J’ouvris la présente et les mots me demandèrent de lire la phrase suivante : "JALLUM un jardin hybride, un jardin nomade fait de magie et de cristal. JALLUM la nuit par le talent des souffleurs de verre d’antan !". A la lecture de ces mots, les lumières se démultiplièrent. Je fus éblouis en découvrant un jardin dans lequel des carafes et des vases laissèrent imaginer une fête exceptionnelle. Je pus parcourir le jardin magique. Je pris une photo dans ma mémoire d’enfant pour me remémorer ce que j’appelle désormais « JESOUFFL ». Ce nom semble en adéquation avec ce qui me parut être soufflé au bout des cannes des verriers. Lorsque je suis arrivé devant la porte du château, le jardin brillait de mille feux, la forêt était d’un bel éclat, le pont était survolé par de jolies torches de cristal.
J’ai poussé la porte afin de pénétrer dans le foyer. Un grand escalier m’attendait mais les lustres étaient éteints. Quelques notes de piano sonnèrent à mes oreilles. J’ai grimpé deux par deux les marches jusqu’à la salle de bals. Puis, les portes se sont ouvertes. Une immense salle et pourtant personne ne s’y trouvait. Etrange ! J’ai marché à travers la pièce de réception. Une à une, puis en une seule harmonie, des boules de cristal s’illuminèrent. Les contours me rappelèrent le premier souffle d’un verrier et la brillance des diamants. Les sphères m’entourèrent. Un costume de lumière m’habilla par enchantement. J’étais devenu prince de cœur, prince de cristal…
Une lettre me demanda d’entrer. Ce que je fis. Une dame se tenait au centre. Elle me chuchota « Je vous attendais ». J’ai fermé les yeux. Sa voix était envoûtante. En les ouvrant, j’ai découvert des lustres surmontés de parapluies couleur ivoire. Il y en avait un, puis deux, puis trois et beaucoup d’autres. Ils apparurent comme par magie. Je me suis approché pour l’enlacer. Les luminaires virevoltaient dans les airs. "Qui êtes-vous ? » demandai-je à la dame au parapluie. "Je suis Marie Coquine" me répondit-elle ! Divine, j’ai fait de vous mon prince pour un moment sublime. Nous avons commencé par danser …
Le B inscrit sur les pavés de l’entrée m’informait-il que je venais de trouver le fameux château que j’ai toujours souhaité trouvé, celui de Baccarat ?
Les pampilles vibraient sous l’effet d’un léger vent. Bouleversantes, les lumières s’allumèrent une à une. Les lustres clairs accrochés aux imposantes branches des arbres se changèrent en luminaires faits de cristal sombre Midnight. Une histoire extraordinaire commença à naître dans mon esprit lorsque je reconnus la signature Baccarat. Un nouveau monde enchanté s’ouvrit à moi. La brillance du cristal clair me rappelait les astres que je regardais autrefois et que nous appelions Comète. "Ce mot pourrait bien être le nom de ce lustre ! ", ma réflexion allait un peu loin mais elle s’interrompit lorsque je découvris un portail gigantesque. Egalement en cristal, il s’ouvrit lorsque mes pieds appuyèrent sur deux pavés. Une inscription était gravée sur ceux-ci mais la nuit sombre et le feuillage m’empêchèrent de lire le mot. Seul un "B" était lisible.
Je suis entré bien que l’obscurité ne me laisse entrevoir que de simples vitraux éclairés. Un long pont en pierre devait être franchi pour y arriver. J’ai alors saisi des tubes en cristal. Les diodes éclairèrent mon passage jusqu’au moment où je fus stoppé. Un cerf arriva jusqu’à moi. Une lettre accrochée à ses bois. J’ouvris la présente et les mots me demandèrent de lire la phrase suivante : "JALLUM un jardin hybride, un jardin nomade fait de magie et de cristal. JALLUM la nuit par le talent des souffleurs de verre d’antan !". A la lecture de ces mots, les lumières se démultiplièrent. Je fus éblouis en découvrant un jardin dans lequel des carafes et des vases laissèrent imaginer une fête exceptionnelle. Je pus parcourir le jardin magique. Je pris une photo dans ma mémoire d’enfant pour me remémorer ce que j’appelle désormais « JESOUFFL ». Ce nom semble en adéquation avec ce qui me parut être soufflé au bout des cannes des verriers. Lorsque je suis arrivé devant la porte du château, le jardin brillait de mille feux, la forêt était d’un bel éclat, le pont était survolé par de jolies torches de cristal.
J’ai poussé la porte afin de pénétrer dans le foyer. Un grand escalier m’attendait mais les lustres étaient éteints. Quelques notes de piano sonnèrent à mes oreilles. J’ai grimpé deux par deux les marches jusqu’à la salle de bals. Puis, les portes se sont ouvertes. Une immense salle et pourtant personne ne s’y trouvait. Etrange ! J’ai marché à travers la pièce de réception. Une à une, puis en une seule harmonie, des boules de cristal s’illuminèrent. Les contours me rappelèrent le premier souffle d’un verrier et la brillance des diamants. Les sphères m’entourèrent. Un costume de lumière m’habilla par enchantement. J’étais devenu prince de cœur, prince de cristal…
Une lettre me demanda d’entrer. Ce que je fis. Une dame se tenait au centre. Elle me chuchota « Je vous attendais ». J’ai fermé les yeux. Sa voix était envoûtante. En les ouvrant, j’ai découvert des lustres surmontés de parapluies couleur ivoire. Il y en avait un, puis deux, puis trois et beaucoup d’autres. Ils apparurent comme par magie. Je me suis approché pour l’enlacer. Les luminaires virevoltaient dans les airs. "Qui êtes-vous ? » demandai-je à la dame au parapluie. "Je suis Marie Coquine" me répondit-elle ! Divine, j’ai fait de vous mon prince pour un moment sublime. Nous avons commencé par danser …
Le B inscrit sur les pavés de l’entrée m’informait-il que je venais de trouver le fameux château que j’ai toujours souhaité trouvé, celui de Baccarat ?
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