samedi 20 octobre 2012

Christofle, une histoire de Haute Orfèvrerie

Quand j’ouvre la porte, le passé me rattrape. Un homme me dit « Bienvenue chez Christofle Monsieur ! » et le souffle de chaleur créé par l’atmosphère m’emporte en 1830. Charles Christofle reprend à son compte l’affaire familiale et dépose en 1832, son poinçon de maître à la Garantie de Paris afin de fabriquer des bijoux en or. Les mots du fin connaisseur de la Maison Christofle me transportent alors dans le savoir-faire de ce jeune homme qui très vite devint un expert et le fournisseur des ministères et des parlements du monde dans la seconde partie du XIXème siècle. Le luxe et son savoir-faire feront de Charles Christofle, le fournisseur de l’Empereur Napoléon III dès 1851.

Autour de ces grandes tables, je tourne et voyage à travers ces grands hôtels de luxe, ces grands noms politiques et ces grands souverains pour m’apercevoir que Christofle est sollicité aux quatre coins de la planète. Les valeurs et l’imagination transforment le savoir en un symbole d’élégance et du luxe. Christofle transforme les productions, révolutionne et installe son nouveau procédé nommé Galvanoplastie. Le dépôt de métal par voie électrolytique sur le moulage de l’objet rendu conducteur offre à Christofle de sublimes projets tels que la réalisation des statues pour l’Opéra de Paris ou encore celle de l’église Notre-Dame de la Garde à Marseille. Le temps passant très vite, je survole les années pour me retrouver au 21ème siècle.

Je suis alors dans au cœur des ateliers de Yainville en Normandie. La Haute Orfèvrerie rayonne alors de beauté lorsque je découvre ces techniques ancestrales menant à la réalisation de pièces d’exception limitées et numérotées que les collectionneurs du monde entier s’approprient. Fidèle à ses valeurs et ses envies de surprendre, la Maison Christofle me dévoile ses grandes créations qu’elle a associé à de célèbres noms tels que Putman, Wanders, Ponti Cocteau ou Man Ray. Les bijoux renouent avec les fondements et mon voyage m’installe en 2005, c’est alors l’année où la marque révèle sa nouvelle collection inspirant la beauté et la simplicité. L’icône de la Haute Orfèvrerie me dévoile dans ce périple au cœur du savoir-faire en 2011.

Nous y sommes enfin arrivés. L’univers Christofle s’interprète cette fois sous le signe de l’émerveillement et emprunte la signature de Karim Rashid. Innover et surprendre sont le fil conducteur de cette nouvelle série et les pièces spectaculaires me confirment que la Maison Christofle est unique. Mes yeux admirent alors ces centres de table exceptionnels où les rubans se superposent pour créer un effet architectural atypique. La lumière s’installe sur cette coupe, un jeu de découpes et les lignes nettes dessinent des pièces parfaites et décoratives limitées. Un fil d’or s’installe dans l’argent et les facettes m’invitent à prendre place à cette table où Christofle nous livre une émotion, l’excellence, le luxe et son savoir-faire.
Site web Christofle, crédits photos : Christofle, Vincent Thibert
Le 14 juin 2011 par Franck Demaury








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