vendredi 19 octobre 2012

CLS Shooting brake Mercedes Benz

« Remarquez bien que la plupart des choses qui nous font plaisir sont déraisonnables. » - Montesquieu.

On ferma les portes de la maison de campagne. Aucun bruit. Dans la brume matinale, sa ligne latérale fila en un seul mouvement, du coin du projecteur vers la poupe. Dans une quiétude incroyable, je l’admirai. Ses flancs creusés et ses arrêtes galbées provoquèrent en moi un sentiment particulier. Une envie de vitesse, de surpassement, de confort et de luxe s’empara de moi. Son allure athlétique exalta mon esprit. Le temps fut venu de réveiller le V8 de ma CLS Shooting Brake. L’aventure commença.

Sur le plancher du coffre designo en bois de merisier, le sac de golf et nos valises estampillées du célèbre monogram LV s’empilèrent. Installés à bord, nous nous sentîmes comme dans un jet privé. Mercedes avait convoqué les matières nobles pour habiller l’habitacle de notre CLS version AMG. Inserts décoratifs en laque noire, sièges revêtus de cuir Nappa, baguettes de seuil en acier inoxydable brossé, poste de conduite doté d’un nouveau volant à trois branches et de commandes en aluminium, traduisirent les envies du constructeur : Inviter à la découverte d’une atmosphère exclusive et luxueuse.

Alors que le portail s’ouvrit, le moteur gronda. En 4,4 secondes, les 1 955 kilogrammes atteignirent les 100 km/h. Le grand frisson arriva. Dans un monde où le luxe n’est guère une utopie, la passion m’incita à frôler la vitesse maximale de 250 km/h, mais la raison contredit celle-ci. L’injection directe d’essence à jet dirigé et la suralimentation biturbo s’allièrent au programme de conduite « Controlled Efficiency » et contribuèrent à la sportivité de mon moteur. La profonde sonorité nous séduisit et transforma les longues heures de route en une succession de belles sensations.

Les paysages changèrent, les heures défilèrent à grande vitesse. De l’art, à la culture en passant par la politique, nos discussions furent suspendues, de temps à autre, par des baisers de ma femme, une copilote incroyable … Au commencement de la nuit, prenant la place des paysages verdoyants, des vignobles, aux rochers du Larzac, l’horizon futuriste de la capitale apparut enfin. Les lumières de la ville s’épanouirent sur la calandre, sur les ailes avant proéminentes et sur la finition argent ténorite métallisée. Dans les recoins sombres de la ville, les projecteurs hautes performances à LED nous amenèrent jusqu’à l’avenue de Suffren, notre lieu de résidence. Face à un symbole d’une autre époque, notre voiture devint silencieuse et profita du pétillement d’une autre élégante, la Tour Eiffel.





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