Avec mon petit bout d’amour ce matin…
- " De quoi as-tu rêvé cette nuit mon cœur ? "
Sans attendre, il me raconta son aventure.
- "Il faisait nuit papa, il faisait noir et il y avait du bruit derrière la porte blanche de ta chambre. J’ai regardé à travers la serrure et j’ai vu un immense jardin. Il y avait un petit h gravé sur ta porte, l’as-tu fait quand tu étais petit papa ?"
- "Oui, Louis, je l’ai fait lorsque j’avais ton âge. Que s’est-il passé ? Dis-moi ?"
Petit, j’ouvrai souvent les portes d’un autre monde, d’une surprenante dimension, d’un univers irréel. En grandissant, tout se stoppa, jusqu’à cette nuit où mon fils hérita de cette force nommée "Imagination".
- "Papa, je suis tombé dans une colonne lumineuse dans laquelle les mots "Création, matières, dialogue, atelier, talent et cheval" apparurent tout au long de ma chute. Et puis, je suis arrivé dans une immense prairie verdoyante. Il y avait un cheval noir, très grand, au moins quatre fois ma taille. Son poil était si luisant. Il était beau. Il s’est approché, s’est couché pour que je puisse m’asseoir sur la selle. Nous sommes partis."
- "Qu’as-tu vu Louis ?"
Avait-il rencontré cette dame élégante nommée Pascale Mussard, la directrice d’une cour appelée: Re-création ? Sans attendre ma réponse, il continua.
- "Une dame a chuchoté à l’oreille du cheval et m’a demandé de donner libre cours à mon imagination. Nous avons galopé. Il y avait des lapins, des ânes, des girafes, des dromadaires et d’autres animaux encore. En cuir noir, rouge, vert, gris, ils sont entrés dans l’arche de la seconde chance. Nous avons embarqué dans un immense bateau en bois. Un homme est arrivé. Il m’a souhaité la bienvenue, m’a demandé d’imaginer mon animal préféré avec les matières rejetées des grands ateliers. Papa, il y avait écrit Hermès sur des boîtes contenants de la porcelaine, du cristal, de la soie, du cuir et de nombreuses matières, tant de rebuts ayant subi l’intransigeante loi de l’excellence Hermès. J’ai tourné la tête et observé les objets fantastiques autour de moi. Altères en cuir et cristal, lampe en carrés de soie, vase sanglé de cuir et une théière avec des ailes en veau, ils virevoltaient comme par enchantement. Les artisans, les rêveurs et les artistes sont arrivés. Papa, mon cheval s’est couché, m’a laissé descendre pour revoir la grande dame. Je me suis approché, elle m’a demandé d’ouvrir mon cœur, m’a proposé de prendre part à cette ré-création créative."
- "Papa, mon rêve s’est terminé lorsqu’elle m’a dit "Jette ton cœur par-dessus l’obstacle, ton cheval ira le chercher." Pourrai-je les revoir un jour papa ?"
- "Sûrement Louis, sûrement …"
En prononçant ces mots, je me souviens avoir posé la même question à mon père. Aujourd’hui, je suis créateur au "petit h", lieu poétique de la maison Hermès.
- " De quoi as-tu rêvé cette nuit mon cœur ? "
Sans attendre, il me raconta son aventure.
- "Il faisait nuit papa, il faisait noir et il y avait du bruit derrière la porte blanche de ta chambre. J’ai regardé à travers la serrure et j’ai vu un immense jardin. Il y avait un petit h gravé sur ta porte, l’as-tu fait quand tu étais petit papa ?"
- "Oui, Louis, je l’ai fait lorsque j’avais ton âge. Que s’est-il passé ? Dis-moi ?"
Petit, j’ouvrai souvent les portes d’un autre monde, d’une surprenante dimension, d’un univers irréel. En grandissant, tout se stoppa, jusqu’à cette nuit où mon fils hérita de cette force nommée "Imagination".
- "Papa, je suis tombé dans une colonne lumineuse dans laquelle les mots "Création, matières, dialogue, atelier, talent et cheval" apparurent tout au long de ma chute. Et puis, je suis arrivé dans une immense prairie verdoyante. Il y avait un cheval noir, très grand, au moins quatre fois ma taille. Son poil était si luisant. Il était beau. Il s’est approché, s’est couché pour que je puisse m’asseoir sur la selle. Nous sommes partis."
- "Qu’as-tu vu Louis ?"
Avait-il rencontré cette dame élégante nommée Pascale Mussard, la directrice d’une cour appelée: Re-création ? Sans attendre ma réponse, il continua.
- "Une dame a chuchoté à l’oreille du cheval et m’a demandé de donner libre cours à mon imagination. Nous avons galopé. Il y avait des lapins, des ânes, des girafes, des dromadaires et d’autres animaux encore. En cuir noir, rouge, vert, gris, ils sont entrés dans l’arche de la seconde chance. Nous avons embarqué dans un immense bateau en bois. Un homme est arrivé. Il m’a souhaité la bienvenue, m’a demandé d’imaginer mon animal préféré avec les matières rejetées des grands ateliers. Papa, il y avait écrit Hermès sur des boîtes contenants de la porcelaine, du cristal, de la soie, du cuir et de nombreuses matières, tant de rebuts ayant subi l’intransigeante loi de l’excellence Hermès. J’ai tourné la tête et observé les objets fantastiques autour de moi. Altères en cuir et cristal, lampe en carrés de soie, vase sanglé de cuir et une théière avec des ailes en veau, ils virevoltaient comme par enchantement. Les artisans, les rêveurs et les artistes sont arrivés. Papa, mon cheval s’est couché, m’a laissé descendre pour revoir la grande dame. Je me suis approché, elle m’a demandé d’ouvrir mon cœur, m’a proposé de prendre part à cette ré-création créative."
- "Papa, mon rêve s’est terminé lorsqu’elle m’a dit "Jette ton cœur par-dessus l’obstacle, ton cheval ira le chercher." Pourrai-je les revoir un jour papa ?"
- "Sûrement Louis, sûrement …"
En prononçant ces mots, je me souviens avoir posé la même question à mon père. Aujourd’hui, je suis créateur au "petit h", lieu poétique de la maison Hermès.
Site web Vicente Zahuc - Fréderic Azler - Hermès, crédits photos : Vicente Zahuc - Fréderic Azler - Hermès
Le 6 avril 2012 par Franck Demaury
Le 6 avril 2012 par Franck Demaury
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