Un nouvel arrivant dans le monde des SUV luxueux. Maserati lève le voile
sur une création piquée aux lignes. Non assujetti aux contours
classiques des utilitaires, le nouveau véhicule de la marque italienne
évoque cependant la silhouette étirée des Allemandes Q5 ou Q7 du blason.
Le trident du roi des mers égratigne par la même occasion les
conformistes du domaine provenant de Stuttgart, de Gaydon ou encore de
Munich.
Généralement dédié aux pistes tumultueuses, il offre à sa clientèle un
utilitaire croquant à pleines dents le bitume ébène. Il pourra au cours
de ses voyages faire des vocalises de haut niveau grâce à son V8 4.7 L
qui habite les autres consœurs de la gamme du trident.
La réserve est sentie quant à l’intérieur du tout-terrain. Le dynamisme
ravi et les touches d’acier brossé rappellent légèrement le charme froid
des Quattroporte ou GranTurismo de série. Tout accessoire est laissé de
côté pour donner à son pilote un torrent d’émotions. Une fois le levier
de vitesse abaissé aux flancs, la symphonie du moteur laisse Les
Solistes de Paris avec un sentiment de frustration.
Lorsque les bourrasques se lèvent, que la mer s’agite, les méandres de
tissus bleus tanguent et se fracassent sur la grève pour en laisser dans
une marrée, des perles sur le sable chaud. Le Maserati Kubang est l’une
de ces perles, l’un de ces cristaux azur.
vendredi 19 octobre 2012
Maserati Kubang, nouveau trident pour la fontaine de Neptune
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